Saint-Louis
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Depuis le XIXème siècle, le commerce est installé à Saint-Louis.

Maisons d'expédition[]

  • Les maisons d'expédition installés au XIXème siècle ont joué un rôle majeur pour le développement du commerce à Saint-Louis. On peut citer Minet, Danzas, Oswald Frères et Lévêque. Elles sont commissionnaires de roulage, services de terre sur Lyon et par chemin de fer sur Paris. Dès 1799, certains commissionnaires apparaissent déjà (l'italien Philippe Castano, le rouffachois Valentin Munsch, André Caimy ou encore François-Antoine Moyses)
  • Michel L'Évèque-Moll, un huninguois né le 5 mars 1770 arrive à Bourglibre en 1795. Il est commis d'expéditions chez Valentin Munsch. Il est nommé adjoint de Bourglibre de 1795 à 1807, de 1813 à 1815 et de 1816 à 1820. Le 11 janvier 1806, in fonde le premier établissement de commission et d'expéditions à Bourglibre, juste avant la proclamation du Blocus continental. Il décède le 26 mai 1830 et depuis 1840 sous la raison sociale "Danzas et Cie", la maison devient, quelques décénnies après, l'une des 1ères maison d'expédition d'Europe.

Danzas[]

Avec 670 implantations dans 36 pays des cinq continents ainsi que 15000 salariés, Danzas est un grand nom du transport. C'est grâce à Marie-Mathias-Nicolas-Louis Danzas (son nom complet), un colmarien né le 25 février 1788 que l'entreprise naît en 1816 à Saint-Louis. Ce fut un ancien lieutenant du 13ème régiment de chasseurs à cheval sous le Ier Empire. Issu d'un famille de magistrats colmariens, descendants des Danzas de Lectoure, l'une des familles les plus prestigieuses de France au XIIème siècle, Louis Danzas arrive dans la ville après la défaite de Waterloo et se lance dans les transports à 27 ans. Il est d'abord employé chez Michel l'Evêque, dirigenant un établissement de commission et d'expédition. Il dirige l'entreprise en 1830 à la mort de Michel l'Evêque et met l'entrerprise à son nom 10 ans plus tard. Son associé n'est alors autre que le fils de Michel l'Evêque.

La fusion de plusieurs entreprises de transport donne naissance en 1855 à "Danzas Ouzelet et Cie". Le groupe prend le contrôle de la succursale des associés de Bâle. Cette dernière fut d'ailleurs fondée par Danzas en Suisse. En 1859, elle adopte le nom de "Danzas Levêque et Minet" et en automne 1865, celui de "Commission et Expédition, Recouvrements, Agence de la Compagnie Générale Transatlantique et Direction des Messageries Nationales de France, Bâle et Saint-Louis".

En 1832, Louis Danzas épouse Jenny-Désirée Lavezzari, une italienne de Chiavenna. Leur enfant, Emile-Jules Danzas quitte Saint-Louis en 1871 pour installer les bureaux de la société sur la place Holbein de Bâle où il réside. Danzas était installé à l'origine dans l'angle des rues de Huningue et de Mulhouse. Plus tard, "l'Hôtel John' prendra sa place. La première succursale bâloise ouvre en 1855 et la société-mère s'y installe en 1871.

En 1990, Danzas quitte les entrepôts de la rue Théo-Bachmann. La ville en fait acquisition. L'entreprise s'installe rue Alexandre-Freund sur un site de 17 hectares.

Mais le ... les locaux partent en fumée.

Menweg Transport[]

Menweg est une famille de voituriers ludoviciens du Second Empire. Il effectue une dizaine d'aller-retour entre Saint-Louis et Mulhouse avec une dizaine de chevaux de trait. En 1930, l'arrivée du premier camion, un Berliet de 2 tonnes, marque le début d'une amitié avec l'entreprise qui deviendra en 1975, Renault Véhicules Industriels. La S.A. Menweg est quant a elle créée en 1962.

Oswald Frères[]

C'est dans l'ancienne propriété Moyses appartenant au fameux commissionnaire-contrebandier que l'entreprise prend place. Plus tard, le lieu se transforme en pensionnatt pour jeunes filles grâces aux soeurs de l'Adoration perpetuelle de Bellemagny en enfin de gendarmerie. La propriété possèdait un parc de 2 hectares.

La maison Ouzelet[]

La première maison de roulage “Ouzelet et Cie” ouvre le 4 août 1850 à Saint-Louis. Face à Danzas et futur lieu de la fabrique Sarasin. Elle est apparentée au maréchal Lefèbvre, duc de Dantzig par Mme Ouzelet (Richet). C'est “une maison vraiment princière” que tient la famille jusqu'à une chute due à des difficultés financières.

Dirigée par les associés Jean-Baptiste Ouzelet et Jean Jurg, la maison est devenue en 1855Danzas, Ouzelet et ie”. Et cela, grâce à la fusion effectuée par Louis Danzas, Edouard L'Evêque et Adolphe-Louis Favier.

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